Le métier de chargé.e de communication scientifique

Diffuser les connaissances nouvellement acquises et faire le lien entre le monde de la recherche et le grand public : voilà le rôle d’un.e chargé.e de la communication scientifique. Chaînon essentiel de la démarche scientifique, il arrive en soutien aux équipes de recherche. Il aide ainsi les chercheurs à valoriser leurs travaux et contribue à accroître la notoriété scientifique des différentes structures de recherche pour lesquels il travaille.

 

Valoriser la recherche et informer le grand public

Le communicant a souvent en charge de développer des actions de communication très diverses à destination de différents publics : communauté scientifique, médias spécialisés, écoliers, enseignants, grand public… Il peut être par exemple amené à réaliser des supports d’information comme un site internet (ce site web en est un bon exemple), une lettre d’information, des expositions… organiser des évènements et communiquer sur les réseaux sociaux.

La médiation vers le grand public est particulièrement importante dans certains domaines, comme dans celui de la sismologie et du risque sismique. Le communicant peut ainsi, par exemple, collaborer avec les scientifiques chargés d’informer les populations à la suite d’un séisme et de répondre aux questions des médias. Ses compétences sont utiles pour initier ou accompagner des actions de prévention dans ce domaine et, plus généralement, pour contribuer à diffuser largement la connaissance scientifique. Le chargé de communication scientifique fait partie intégrante de l’équipe scientifique.

 

Quelles études pour devenir chargé de communication scientifique ?

En contact direct avec le monde de la recherche, le chargé de communication scientifique doit être en mesure de comprendre les diverses problématiques scientifiques traitées dans la structure pour laquelle il travaille. Un bagage général en science est donc très utile. La formation se poursuit par l’obtention d’un diplôme post-bac spécifique en communication (DUT, Licence professionnelle), voire en communication scientifique (Master). Ouvert d’esprit, curieux, adaptable et rigoureux, il doit avoir de bonnes capacités relationnelles et rédactionnelles.

Exemple de formation spécialisée en communication scientifique : le Master de l’Université de Strasbourg

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Rendre compte des activités scientifiques fait partie des tâches de chargés de communication © Véronique Bertrand, Eost