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Les spécialistes des données

L’analyste de données

L’analyste traite et interprète les données. Il utilise pour cela des logiciels de traitement de signaux sismologiques ou géodésiques. Il participe à l’interprétation des données, à l’élaboration des documents d’analyse et de synthèse et veille au bon fonctionnement des systèmes qu’il exploite au quotidien. Il contribue à l’amélioration continue des outils et à la diffusion des informations à l’extérieur.

Au BCSF-Rénass, par exemple, les analystes traitent les signaux sismiques enregistrés en continu par les capteurs sismiques Epos-France. Ils opèrent une discrimination entre événements naturels (séismes) et anthropiques (tirs de carrières, explosions), corrigent la localisation automatique effectuée par les algorithmes afin localiser l’épicentre des séismes. Grâce à des logiciels interactifs, ils mesurent les temps d’arrivée des ondes sismiques, leurs amplitudes et leurs périodes pour caractériser l’énergie dégagée par le séisme.

L’analyste a de bonnes connaissances statistiques, de solides compétences techniques, des capacités d’analyse des données numériques et de traduction de cette analyse en termes compréhensibles de tous. Il sait également rédiger des rapports et réaliser des graphiques permettant de visualiser les données.

Quelles études pour devenir analyste ?

L’analyste est titulaire d’un DUT ou d’une licence mesures physiques par exemple. Ce poste peut être une première étape vers le métier d’ingénieur de données.

Ingénieur des données

L’ingénieur des données développe des programmes ou des systèmes capables de recueillir les données et de les transformer en informations significatives pouvant être étudiées. 

Il développe et maintient également l’architecture des données. Il est spécialisé dans la préparation de grands ensembles de données afin que ces derniers puissent être utilisés par les analystes. Là où un analyste doit interpréter des informations, un ingénieur doit construire des systèmes capables de stocker, gérer et diffuser des données en respectant les critères de qualité et les formats standards indispensables à l’interopérabilité des données.

Un ingénieur de données est responsable du développement et de la maintenance du système d’information. Il développe généralement des processus autour de la modélisation et de la génération de données. Cela exige de la créativité et une forte capacité à résoudre les problèmes.

L’ingénieur de données possède de solides compétences en mathématique et en programmation et une bonne connaissance des outils, protocoles et formats de son domaine. De plus en plus, il manipule les algorithmes d’apprentissage automatique et les outils du big data. Outre les compétences techniques, l’ingénieur de données est capable de créativité et de prendre des décisions.

Quelles études pour devenir ingénieur données ?

Selon le contexte dans lequel il exerce, l’ingénieur des données peut être en charge d’un système d’information ou d’un système de gestion de bases de données. C’est un métier en constante évolution, notamment du fait de l’augmentation des volumes de données (les « big data”) et de la complexification des systèmes qui traitent ces données. Les diverses formations pour ces métiers relèvent de la filière informatique. Il peut s’agir d’un master, d’un diplôme d’ingénieur, voir d’un doctorat.

Logiciel webobs : système intégré pour la gestion des données multidisciplinaires et la surveillance volcanologique centralisée, automatisée et en temps réel

Système intégré WebObs pour la gestion des données multidisciplinaires et la surveillance volcanologique centralisée, automatisée et en temps réel (IPGP).

Super-calculateur

Administrateur système manipulant des machines pendant une maintenance dans la salle serveur Grid’5000 à Nancy. Cette infrastructure expérimentale de grande ampleur en informatique, est destinée à favoriser la recherche dans le domaine des grilles informatiques (en anglais grid computing), les infrastructures de services, les systèmes peer-to-peer, le calcul haute-performance, les réseaux et l’Internet de prochaine génération© Cyril Fresillon / LORIA / CNRS Photothèque