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Podcasts “Les observateurs”

Comment observer l’intérieur de la Terre sans (presque) jamais la creuser ?

Le Réseau sismologique et géodésique français Résif-Epos est une infrastructure de recherche nationale qui déploie en France métropolitaine et dans les DOM-TOM des centaines d’instruments modernes pour surveiller et comprendre la dynamique de la Terre interne, ses aléas naturels et d’origine humaine, et ses interactions avec l’atmosphère et l’océan.

Environ 200 scientifiques, ingénieurs et techniciens sont impliqués au quotidien dans l’installation et l’entretien des stations sismologiques, des antennes géodésiques (GNSS) et des gravimètres, dans l’administration des bases de données, dans l’analyse des données et la recherche. Ils sont issus des 18 universités et organismes de recherche réunis dans le consortium Résif et collaborent au quotidien pour déployer, entretenir, développer et exploiter les données de ce formidable outil scientifique au service de la communauté mondiale des sciences de la Terre.

Ils ont choisi pour notre série de podcasts « Les observateurs », de vous faire découvrir en quelques minutes l’un de leurs sujets de recherche favoris ou l’une de leurs activités principales au service de la communauté.

Logo Youtube  Les vidéos et podcasts réalisés dans le cadre de l’infrastructure de recherche Résif-Epos sont disponibles sur sa chaîne YouTube.

Valérie Ballu : La géodésie sous-marine pour suivre la crise sismo-volcanique à Mayotte.

Valérie Ballu est chercheuse au laboratoire interdiscplinaire Littoral, environnement et sociétés à La Rochelle, au sein duquel elle s’intéresse aux mouvements de la croûte terrestre, à terre comme en mer. Elle nous parle aujourd’hui de géodésie sous-marine et de la manière dont on l’utilise à Mayotte pour mieux comprendre ce qui se passe depuis l’émergence d’un nouveau volcan sous-marin qui génère une activité sismique régulière. Durée d’écoute : 2 mn 41.

Marie-Françoise Lequintrec-Lalancette : apport de la gravimétrie à la mesure du niveau des mers

Marie-Françoise est géophysicienne marine, spécialisée en gravimétrie. Elle travaille au Service hydrographique et océanigraphique de la marine (SHOM) à Brest. Elle est également chercheuse associée à l’Institut universitaire européen de la mer (IUEM). Dans ce cadre, elle fait beaucoup d’observations à terre et en mer à l’aide de gravimètres. Durée d’écoute : 2 mn 30s

Précisions : Le gravimètre mesure l’intensité du champ de pesanteur en un point donné. Si le point de mesure bouge (par exemple se déplace vers le zénith dû à un mouvement du “continent” ou plus localement du sol où se trouve l’appareil) alors la valeur de g diminue. Si l’appareil est déplacée vers le nadir alors la valeur de g augmente. La précision des gravimètres absolus est équivalente à quelques mm (environ 3-5 mm), autrement dit, ils sont capables de détecter un déplacement du sol de cet ordre là.

Nolwenn Lesparre : suivre la dynamique des stocks d’eau dans la sous-sol avec la gravimétrie

Nolwenn Lesparre est chercheuse à l’Institut Terre et Environnement de Strasbourg. Elle applique des méthodes géophysiques pour imager le sous-sol afin de suivre la dynamique des variations des stocks d’eau dans le temps et dans l’espace. Elle nous présente ses travaux lors d’une journée de mesures sur le site de l’observatoire hydrogéochimique de l’environnement à Aubure, dans le Haut-Rhin, à plus de 1000 mètres d’altitude. Durée d’écoute : 2 mn.

Wayne Crawford : mesures sismologiques au fond de l’océan

Wayne Crowford est chercheur CNRS à l’Institut de Physique du Globe de Paris. Sa spécialité est la sismologie marine. Il nous explique l’intérêt et la difficulté de faire des mesures sismologiques au fond de l’océan. Photo (détail) : Saikiran Tharimena, Université de Southampton. Durée d’écoute : 3mn 28s

Julie Albaric : sismologie et rivières souterraines

Julie Albaric est maître de conférences a Besançon, au laboratoire Chrono-Environnement. Elle est géophysicienne, spécialisée en sismologie, mais elle s’intéresse également à l’hydrogéologie et étudie les systèmes karstiques dans massif du Jura, qui accueille rivières souterraines, grottes et gouffres. Photo : Julie Albaric dans la cavité de Fontenotte (Doubs) © Benjamin Fores – Durée d’écoute : 2 mn.

Laurence Audin : de la faille au séisme

Laurence Audin est géophysicienne à l’IRD, autrement dit l’Institut de Recherche pour le Développement, l’un des 18 membres du consortium Résif.  Après des études de physique à l’université, elle a suivi un master de géophysique appliquée à la Terre. Laurence est spécialiste de Tectonique active et s’intéresse aux séismes et aux failles qui les produisent. Elle travaille principalement sur l’identification de ces failles et sur l’analyse de leur potentiel sismique, c’est-à-dire leur capacité à produire de nouveaux séismes. Photo : Laurence Audin, géophysicienne, en Ardèche en janvier 2022 © V. Bertrand, Eost/Résif – Durée d’écoute : 2 mn.

Pierre Sakic : géodésie et volcans

Pierre Sakic est ingénieur à l’Institut de physique du globe de Paris dans l’équipe des observatoires volcanologiques et sismologiques. Il coordonne les activités de surveillance autour des volcans français actifs en Guadeloupe, Martinique et à la Réunion. Photo : Pierre Sakic sur le navire Marion Dufresne lors de la campagne Mayobs23 à Mayotte © Xavier, médecin du bord lors de la campagne – Durée d’écoute : 2 mn 10s.

A noter : la géomatique regroupe l’ensemble des outils et méthodes permettant d’acquérir, de représenter, d’analyser et d’intégrer des données géographiques.